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POURQUOI VOTRE MANUSCRIT A-T-IL ÉTÉ REFUSÉ ?

LES 8 RAISONS QUI PEUVENT EXPLIQUER VOTRE LETTRE DE REFUS



Vous attendiez depuis des semaines des nouvelles du manuscrit que vous avez soumis aux maisons d’édition de vos rêves. Malheureusement vous venez de recevoir votre première lettre de refus. Votre moral en prend un coup. Après avoir mis tout votre cœur, votre âme et vos tripes dans votre histoire, vous ne comprenez pas pourquoi. Gardez en tête que la voie vers l’édition est un parcours difficile : les maisons d’édition croulent sous les envois (le nombre de manuscrits a d’ailleurs été multiplié par deux depuis la crise du Covid-19) et seulement un pourcentage infime de manuscrits envoyés aux éditeurs est publié.


Ce n’est pas pour autant que publier son manuscrit est impossible. Plus vous limitez les erreurs, plus vous augmentez vos chances de publication. Alors, voici 8 raisons qui peuvent expliquer un refus :


01 Vous avez privilégié la quantité à la qualité.


Envoyer son manuscrit à un éditeur est une étape qu’on attend avec impatience et qu’on redoute aussi. Ne vous laissez pas influencer par la devise « mieux vaut trop que pas assez ». Choisissez avec soin les maisons d’édition que vous contactez. Tournez-vous vers des maisons dont vous appréciez le travail, prenez le temps de vous renseigner sur leurs publications et leurs lignes éditoriales pour savoir si votre manuscrit trouverait sa place dans leurs catalogues. N’hésitez pas à aller fouiller le site internet des éditeurs, ou à éplucher les rayons de votre librairie pour découvrir des éditeurs qui correspondent à votre projet.


02 Vous n’avez pas suivi les conditions du service des manuscrits.


Chaque maison d’édition dispose d’un service des manuscrits qui obéit à ses propres règles. Soyez attentif aux modalités d’envoi et aux documents demandés. Vous pouvez généralement trouver toutes ces informations sur le site internet de la maison dans l’onglet « Contact » ou

« Service des manuscrits ». L’envoi papier se fait de moins en moins mais si c’est le cas, n’oubliez pas votre lettre d’accompagnement et une enveloppe préaffranchie si vous souhaitez qu’on vous retourne votre manuscrit.


03 Vous avez minimisé votre mail de soumission ou votre lettre d’accompagnement.


Les mails types et les envois groupés font gagner du temps cependant ils réduisent à néant vos chances. Le mail de soumission ou la lettre d’accompagnement sont très importants : ils doivent être personnalisés pour chaque maison d’édition. Soyez bref, efficace et sobre. Un mail trop long ou une lettre avec une mise en page extravagante peuvent vous desservir. Le but est de donner en quelques lignes toutes les informations sur vous (nom, prénom, adresse mail, numéro de téléphone, bibliographie si vous avez déjà été publié), une présentation de votre manuscrit et pourquoi vous avez choisi de faire confiance à cette maison d’édition. N’en faites pas trop et surtout restez vous-même.


04 Vous n’avez pas mis l’éditeur dans de bonnes conditions de lecture.


Optez toujours pour un format universel (PDF) et veillez à ce que le document s’ouvre normalement. Un éditeur ne perdra pas de temps sur un fichier impossible à ouvrir. Misez sur la lisibilité et non l’esthétique. Votre manuscrit doit avoir une mise en page simple. N’essayez pas d’imiter une mise en page éditoriale, ni d’insérer des polices manuscrites ou fantaisies (même pour les titres de chapitre). Pensez aussi aux marges, à la taille de la police et à l’interlignage pour aérer votre texte et faciliter la lecture.


05 Vous avez envoyé un manuscrit inachevé.


Fournir un manuscrit incomplet envoie de très mauvais signaux à une maison d’édition. Elle va s’interroger sur votre motivation, l’intérêt que vous accordez à votre histoire, mais surtout sur votre capacité à pouvoir terminer et retravailler votre texte en respectant les délais fixés. La relation entre l’éditeur et l’auteur se construit sur une confiance respective. L’auteur confie son projet à un éditeur qui assure l’exploitation de l’œuvre, c’est-à-dire sa publication, sa diffusion commerciale et la rémunération de l’auteur proportionnelle aux résultats de l’exploitation et au contrat d’édition établi. L’auteur, lui, s’engage à remettre à l’éditeur l’œuvre en forme suivant les délais prévus dans le contrat pour l’impression en état. Le processus éditorial implique des phases de relecture, de réécriture et des validations avec les différents intervenants. Donc, transmettre un manuscrit terminé et retravaillé est crucial.


06 Vous avez transmis votre premier jet.


Une fois son roman écrit, on veut tout de suite contacter un éditeur. Il faut être conscient que la première version d’un texte n’est jamais la définitive. Un manuscrit comme un bon vin a besoin de mûrir avec le temps. La relecture et la correction sont deux étapes clés. Revenez sur votre projet une semaine après avoir posé le dernier mot. Faites-le relire par l’un de vos proches. Vous pouvez également faire appel à un éditeur professionnel pour avoir un avis franc et précis sur les forces et les faiblesses de votre manuscrit.


07 Votre premier chapitre n’est pas assez captivant.


Votre manuscrit doit capter l’attention de son lecteur dès les premières pages. Ce n’est pas un exercice évident mais c’est la vitrine de votre manuscrit. Si ce qui s’y trouve n’est pas assez fort et engageant pour continuer la lecture, il y a des risques que votre manuscrit soit mis de côté.


08 La structure de votre texte est bancale et l’intrigue s’éparpille.


Ce sont les défauts majeurs de nombreux manuscrits : une structure narrative déséquilibrée et une intrigue décousue ou trop complexe. L’intrigue doit être cohérente et claire. Il ne faut pas perdre de vue l’enjeu principal de votre histoire, les objectifs de vos personnages et leur psychologie. C’est souvent à la seconde moitié du roman que votre manuscrit s’essouffle à cause d’un changement brutal de direction dans l’intrigue, de personnages qui stagnent ou d’un dénouement expédié.


Le manuscrit parfait n’existe pas, tout comme la méthode miracle pour publier son livre du premier coup. Néanmoins, vous pouvez mettre toutes les chances de votre côté pour attiser l’intérêt d’un éditeur. Ne laissez pas une lettre de refus vous démoraliser, il existe aujourd’hui plus de 10 000 maisons d’édition en France, soit plus de 10 000 opportunités de vous faire publier.


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